(…) Mon inquiétude unique, devant le journalisme actuel, c’est l’état de surexcitation nerveuse dans lequel il tient la nation. Et ici je sors un instant du domaine littéraire, il s’agit d’un fait social. Aujourd’hui, remarquez quelle importance démesurée prend le moindre fait. Des centaines de journaux le publient à la fois, le commentent, l’amplifient. Et, pendant une semaine souvent, il n’est pas question d’autre chose : ce sont chaque matin de nouveaux détails, les colonnes s’emplissent, chaque feuille tâche de pousser au tirage en satisfaisant davantage la curiosité de ses lecteurs. De là, des secousses continuelles dans le public, qui se propagent d’un bout du pays à l’autre. (…)
Préface pour la « Morasse » (1) Marpon et Flammarion 1889
Volume collectif de nouvelles.
Volume publié par les Secrétaires de Rédaction
(1889)
SOURCE :
Œuvres Critiques III, mélanges critiques
Émile Zola Œuvres complètes
Tome douzième
Cercle du Livre Précieux
pp. 643-4-5-6
(1) En typographie, la morasse est l'épreuve ultime servant à vérifier la composition d'un journal et portant la note « bon à tirer ».
Émile Zola 1889
Étude sur le journalismePréface pour la « Morasse » (1) Marpon et Flammarion 1889
Volume collectif de nouvelles.
Volume publié par les Secrétaires de Rédaction
(1889)
SOURCE :
Œuvres Critiques III, mélanges critiques
Émile Zola Œuvres complètes
Tome douzième
Cercle du Livre Précieux
pp. 643-4-5-6
(1) En typographie, la morasse est l'épreuve ultime servant à vérifier la composition d'un journal et portant la note « bon à tirer ».
Transcription André PAILLÉ
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" Édité dans le but de mieux connaître et aimer Émile ZOLA "
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